Comment contracte-t-on le VPH?

Le VPH se transmet habituellement par contacts sexuels et intimes entre partenaires. Cette transmission s’effectue par contact peau contre peau, par le toucher des organes génitaux d’un partenaire (pénétration non nécessaire), ou pendant les relations sexuelles par voie génitale, anale ou orale.

Le VPH peut se transmettre également lors du partage de jouets sexuels contaminés. Si l’on veut partager un jouet sexuel, on peut le faire en le protégeant d’un condom, à condition de le changer dès qu’un autre partenaire utilise le jouet.

Dans de rares cas, le VPH se transmet lors de l’accouchement, de la mère infectée au bébé.


Les hommes peuvent-ils contracter le VPH, eux aussi?

Oui. Toute personne active sexuellement est exposée à un risque.


Je suis une femme âgée de plus de 45 ans ou un homme âgé de plus de 26 ans. Puis-je encore contracter le VPH?

Oui. Toute personne active sexuellement est exposée à un risque.

Les groupes d’âge visés par la vaccination anti‑VPH correspondent à ceux qui ont pris part aux essais. Cette caractéristique ne constitue pas une indication du groupe d’âge des personnes à risque de contracter le VPH.


Comment puis-je savoir si mon partenaire est porteur du VPH?

C’est impossible. Souvent, le VPH ne s’accompagne d’aucun signe ni symptôme. Par conséquent, vous ne pouvez pas déterminer si votre partenaire est infecté ou non.


Où puis-je recevoir le vaccin anti-VPH?

La plupart des gens obtiennent le vaccin auprès de leur médecin, sous forme d’ordonnance. Bien que certains cabinets de médecin ou certaines cliniques tiennent des stocks du vaccin, il est fort probable que votre médecin vous remette une ordonnance à faire exécuter en pharmacie. Certaines pharmacies proposent des services de vaccination, mais dans le cas contraire, vous devrez vous faire injecter le vaccin par une infirmière ou par un médecin. Le coût du vaccin, qui est couvert par certains régimes d’assurance médicale, varie habituellement de 300 à 500 dollars pour la série de doses complète.

Le vaccin contre le VPH est offert gratuitement dans certaines provinces et certains territoires, et il est inclus dans les programmes de vaccination en milieu scolaire. Adressez‑vous à votre autorité provinciale de la santé pour obtenir de plus amples renseignements sur les coûts et la disponibilité de la vaccination anti‑VPH dans votre région.


Les vaccins anti VPH sont ils sans danger?

Le gouvernement fédéral a autorisé la vaccination contre le VPH au Canada. Cette décision s’appuie sur un grand nombre d’études et d’essais cliniques qui ont démontré son innocuité. En Amérique du Nord, on a administré plus de 50 millions de doses de vaccins anti‑VPH. Mis à part des effets secondaires mineurs (comme la douleur provoquée par l’aiguille), les personnes qui reçoivent ces vaccins ne risquent aucune complication majeure.

Ce type de vaccin ne renferme aucun virus actif ou inactif. Par conséquent, vous ne courez aucun danger de contracter le VPH au moment de vous faire vacciner. De plus, le vaccin ne renferme aucune trace d’agent de conservation, de latex, d’antibiotique, de thimérosal, ni de mercure.

Les vaccins anti-VPH ne sont pas recommandés aux femmes enceintes ou allaitantes ni aux personnes qui souffrent de certains troubles sanguins ou immunitaires. Consultez votre professionnel de la santé pour déterminer si cette forme de vaccination vous convient, ou encore pour poser vos questions ou discuter de vos préoccupations.


Comment le vaccin anti VPH agit-il?

Le vaccin anti-VPH renferme un liquide composé de toutes petites particules vides qui imitent le VPH, mais ne causent pas d’infection ni de cancer, contrairement au vrai virus. Après la réception du vaccin, votre organisme commence rapidement à produire des anticorps et des globules blancs qui luttent contre les souches de VPH dont ils doivent les protéger. La vaccination déclenche une réaction de votre système immunitaire. En combattant le faux virus, il prépare mieux votre organisme à lutter contre une vraie infection par le VPH, si elle se produit un jour.

Les professionnels de la santé se chargent d’administrer le vaccin anti‑VPH. Les personnes âgées de moins de 15 ans doivent recevoir deux ou trois injections, et les personnes âgées de 15 ans et plus en reçoivent trois. Après la première injection, vous devez planifier la deuxième deux mois plus tard, puis la troisième quatre mois après celle‑ci. Si vous ne recevez que deux injections, vous devez les espacer d’au moins six mois. Dans ce cas, prévoyez un intervalle de 12 à 15 mois. Vous devez recevoir toutes les doses, que ce soit deux ou trois, pour assurer votre protection contre le VPH.